24 octobre -
SAINT PROCLE, ARCHEVÊQUE DE CONSTANTINOPLE (Ve SIÈCLE).
Ce saint était prêtre de l’église de
Constantinople, où il jouissait d’une très-grande estime, lorsque Nestorius en
était archevêque, et qu’il excita par ses erreurs un si grand scandale dans l’Église.
Procle prêchait, en 429, un sermon
dans lequel il s’attachait à prouver contre cet hérésiarque que la sainte
Vierge doit être appelée mère de DIEU.
Nestorius, présent à ce sermon, s’éleva
publiquement dans l’église contre notre saint.
Devenu quelque temps après
archevêque de Constantinople, Procle continua de défendre la vérité catholique,
sans manquer d’égards envers les personnes.
Nestorius n’était plus, et il
fallait gagner les coeurs en même temps que les esprits.
Les ouvrages qui nous restent du
saint révèlent tout à la fois ses lumières, son zèle et sa charité.
Parmi ses nombreuses homélies contre
les erreurs relatives à l’incarnation, nous en trouvons vingt consacrées à
faire l’éloge de la très-sainte Vierge.
Dans une panique générale
occasionnée par un tremblement de terre qui, durant l’espace de six mois, se
fit sentir en diverses contrées de l’Orient, les habitants de Constantinople
erraient çà et là dans les champs.
Saint Procle n’abandonna pas ses
ouailles dans ces fâcheuses circonstances ; il les consolait, les
exhortait à implorer la miséricorde divine.
Il leur faisait réciter les Litanies
des Saints et ce trisagion :
« O DIEU saint, ô DIEU saint et
fort, ô DIEU saint et immortel, ayez pitié de nous.»
Cette invocation solennelle toucha
le cœur de DIEU, et les tremblements de terre cessèrent.
On inséra le trisagion dans l’office
divin de cette époque.
L’Église latine ne l’emploie plus
que dans l’office du Vendredi-Saint ; mais il est encore en usage chez les
Grecs.
C’est saint Procle qui fit la
dernière révision de la liturgie de saint Chrysostome et celle de la liturgie
de saint Jacques. Il mourut le 24 octobre 447.
PRATIQUES. — Attachons-nous fortement à la foi,
renouvelons-en tous les jours la profession en récitant
l’acte de foi
et le je crois en DIEU. L’Église catholique
étant la seule gardienne de la foi, attachons-nous aussi fortement à elle,
comme à la colonne de la vérité ; hors d’elle, il n’y a que les variations
de la raison humaine, les incertitudes et les erreurs qu’enfante chaque jour l’esprit
humain. Ce n’est point là qu’est l’infaillible vérité, ni la certitude
irréfragable sans laquelle il n’y a plus de croyance.
PRIÈRE. — Sainte Marie, nous vous proclamons avec amour
mère de DIEU. Priez pour nous votre divin fils, maintenant et à l’heure de
notre mort.
A.I.
Petit rappel: Le chapelet de la Miséricorde de soeur Faustine se termine ainsi: DIEU saint, DIEU fort, DIEU immortel, ayez pitié de moi et du monde entier! ( trois fois)
Aujourd'hui, c'est la fête de Saint Raphaël.
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