Tuesday 12 February 2013

-12 février - SAINT BENOÎT D’ANIANE, ABBÉ ( VIIIe ET IXe SIÈCLES ).


12 février
SAINT BENOÎT D’ANIANE, ABBÉ ( VIIIe ET IXe SIÈCLES ).

Saint Benoît naquit en Languedoc, son père Aïgulfe, était comte de Maguelone. Il était lui-même, jeune encore, échanson du roi Pépin et de Charlemagne, lorsqu’éclairé sur la vanité des grandeurs humaines, il résolut de ne plus travailler qu’à la conquête du royaume céleste.
À vingt-trois ans, il entra à l’abbaye de Saint-Seine, à quelques lieues de Dijon, où il prit l’habit monastique, en 774, et mena une vie humble et pénitente.
Il mourut si bien à lui-même, qu’il trouvait un sujet de joie dans les mépris et les insultes.
Il acquit aussi une merveilleuse intelligence des voies de DIEU, don réservé aux âmes consommées dans la perfection.
Nommé plus tard abbé du monastère, il déclina cet honneur.
Il quitta même Saint-Seine et retourna en Languedoc, où il bâtit un petit ermitage sur les bords d’un ruisseau nommé Aniane.
Il lui vint de nombreux disciples, entre autres, le saint vieillard Guimer.
Le travail des mains et de l’esprit, la pauvreté et la mortification étaient prescrits à tous, au supérieur lui-même.
Un monastère spacieux était devenu nécessaire.
Benoît le fit construire. Il donna constamment à ses religieux l’exemple des vertus monastiques.
Il poussa l’amour de la pauvreté si loin, qu’il ne se servait à l’autel que de calices de bois ou de verre [ ?: là, je ferai plus tard part de ma réflexion …] ; et quand on lui faisait présent d’ornements précieux, il les donnait à d’autres églises.
Cependant Félix d’Urgel attaquait la filiation divine de Jésus-Christ.
Ce fut pour Benoît une occasion de témoigner de son dévouement à l’Église et à Notre-Seigneur.
Il assista au Concile de Francfort où cet hérétique fut condamné en 794.
On a de lui quatre traités, qu’il composa pour défendre la doctrine catholique 
( I ).

( I ) [ Baluz, Miscellanea. ]

Benoît fut considéré comme l’oracle de la France. Il réforma un très-grand nombre de monastères.
Frappé de la régularité qu’il y avait introduite, Louis le Débonnaire l’établit inspecteur de toutes les abbayes de son royaume et fonda, pour lui, le monastère d’Inde qui n’était qu’à deux lieues d’Aix-la-Chapelle, où il résidait.
C’est notre saint qui dressa les statuts que le Concile de cette ville approuva et publia, en 817, pour la réforme des bénéficiers et des moines,
Ces statuts furent joints à la règle du patriarche saint Benoît.
Ainsi l’un fut à la France ce que l’autre fut à l’Italie.
Notre saint Benoît mourut au monastère d’Inde le 11 février 821, à l’âge de 71 ans.
À Strasbourg, on fête saint Ludans, riche seigneur écossais, qui, revenant d’un pèlerinage à Rome, mourut au pied d’un arbre, entre Colmar et Strasbourg.

PRATIQUES. — Mourons à toutes les inclinations de la nature corrompue et à toutes les suggestions de l’amour-propre; C’est le devoir de tous les chrétiens et le seul moyen de devenir parfaits.

PRIÈRE. — Préservez-nous, Seigneur, de toute illusion dans la grande affaire de notre salut. Ne permettez pas que nous regardions comme de conseil ce qui est de précepte rigoureux ; en un mot, faites que nous mourions à nous-même pour vivre de votre esprit.

A.I.



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