16 AOÛT 2013
SAINT ROCH ( XIVe Siècle ).
Ce saint est plus
connu par la dévotion des fidèles qui l’invoquent dans les maladies
contagieuses, que par l’histoire de sa vie, écrite pour le moins 168 ans après
sa mort. On dit qu’il naquit à Montpellier d’une famille noble, vers la fin du
XIIIe siècle, et qu’ayant perdu son père et sa mère à l’âge de vingt ans, il
alla à Rome en pèlerinage. Il s’arrêta en plusieurs villes d’Italie, qui
étaient affligées de la peste, et s’employa à servir les malades dans les
hôpitaux. Rome étant attaqué du même mal, il s’y rendit, et s’y occupa de même
pendant environ trois ans. À son retour, il s’arrêta à Plaisance, où cette
maladie régnait aussi. Saint Roch en fut frappé lui-même, et fut réduit à
sortir, non-seulement de l’hôpital, mais de la ville, pour ne pas infecter les
autres. On ajoute qu’il fut assisté par un seigneur nommé Gothard, auquel il
inspira le mépris du monde et l’amour de
la retraite; que saint Roch étant guéri, revint à Montpellier, où il vécut dans
la pratique d’une austère pénitence et dans les exercices de la charité, et
qu’il mourut le 16 d’août 1327.
Quelques auteurs
reculent la mort de ce saint jusqu’à la fin du XIVe siècle, et mettent son
voyage en Italie dans l’année 1348 : ce qui parait s’accorder avec ce que
les historiens racontent de la peste qui ravagea ce pays.
Le corps de saint
Roch fut transporté en la ville d’Arles en 1372.
PRATIQUES. — L’humilité est une des plus grandes vertus;
demandons instamment à DIEU de nous la donner; demandons-lui aussi un cœur
compatissant pour les pauvres, particulièrement pour ceux qui souffrent.
PRIÈRE. — Délivrez-nous, Seigneur, de tout sentiment
d’amour-propre.
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