Monday 16 September 2013

17 SEPTEMBRE LES STIGMATES DE SAINT FRANÇOIS -XIIIe siècle -

17 SEPTEMBRE
LES STIGMATES DE SAINT FRANÇOIS ( XIIIe SIÈCLE )
Deux ans avant sa mort, saint François d’Assise s’était retiré sur la haute montagne de l’Alverne, pour y passer le carême de la Saint-Michel, c’est-â-dire le jeûne qu’il observait depuis l’Assomption jusqu’à la fête du saint Archange. Un jour, vers la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix, pendant qu’il se livrait aux ardeurs de son amour pour le Sauveur crucifié, il eut un ravissement extatique: il vit descendre du ciel et s’arrêter dans le lieu où il était, un séraphin sous la forme d’un homme crucifié, ayant les pieds et les mains étendus et attachés à une croix. Ce séraphin portait six ailes brûlantes ou enflammées: deux au-dessus de la tête, deux déployées comme pour voler et deux qui lui couvraient tout le corps. Une voix intérieure fit alors entendre à saint François que c’était par un immense incendie d’amour qu’il devait se transformer en Jésus-Christ. Le saint s’entretint familièrement pendant quelque temps avec le séraphin; bientôt la vision disparut et il se forma dans les mains et dans les pieds du bienheureux patriarche  des clous ressemblant à ceux qui avaient transpercé les pieds et les mains du Sauveur, et une plaie semblable à celle produite par un fer de lance se forma à son côté; cette plaie distillait du sang, et on en vit souvent les marques sur ses vêtements.
Saint François descendit ensuite de la montagne portant ces précieux stigmates; il chercha à cacher soigneusement cette insigne faveur, il porta dès lors une chaussure et se couvrit les mains, mais il ne put réussir à en dérober entièrement la connaissance à ses frères. Bien plus, DIEU, qui par là voulait manifester sa gloire, permit que par ces stigmates divers miracles fussent opérés et diverses faveurs obtenues. Le pape Benoît XI établit une fête en l’honneur de ce prodige, et Paul V, désireux de voir le monde entier brûler d’amour pour Jésus-Christ, l’étendit à toute l’Église.
PRATIQUES. — Ayons une grande dévotion à la Passion de Jésus-Christ; méditons souvent sur ses mystères, et puisque ce sont nos péchés qui ont été cause de sa mort, jurons à ce divin Sauveur fidélité et amour.
PRIÈRE. — Seigneur Jésus, qui, pour embraser du feu de votre amour nos cœurs froids et glacés, avez marqué la chair du bienheureux François de vos saints stigmates, accordez-nous par ses prières la grâce de vous aimer, et de faire de dignes fruits de pénitence.

A.I.

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