Friday 20 September 2013

21 septembre saint Ange du jour \ SAINT MICHEL JOUR 21

21  septembre – PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR.

« Saint  Ange du jour, 
Saint MÉLECH, II ( Chérubin ), Ange de l’Évangile,
donnez-nous toutes les grâces que nous pouvons implorer pour nous, pour l’Église et les hommes.
Mais demandez aussi aux autres anges qu’ils implorent eux-aussi des grâces particulières pour nous en ce jour qui est celui de votre fête.
Par Jésus-Christ, notre Seigneur.
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SAINT MICHEL JOUR 21



Saint Michel, ange de la douleur.

Souffrir est la grande loi de la vie humaine. La douleur s’attache à nous comme l’ombre suit nos pas. Nous avons beau la fuir: elle nous accompagne inexorable. Des voies nombreuses la conduisent jusqu’à nous, et elle nous atteint dans tout notre être: dans notre esprit qu’elle tourmente par des anxiétés, des doutes, des scrupules; dans notre cœur qu’elle déchire par des séparations, des oublis, des ingratitudes, des deuils;  dans notre âme qu’elle saisit dans ses replis les plus cachés; dans notre corps qu’elle accable par le travail, qu’elle use par les privations, qu’elle torture, brise, dévore par la maladie.
Le temps lui-même s’arme contre nous: le passé nous laisse des inquiétudes troublantes; le présent nous accable de tout son poids; l’avenir nous épouvante par ses incertitudes et ses charges.
DIEU veut, semble-t-il, nous faire ressentir tous les aiguillons de la couronne d’épines, nous faire porter tout le poids de la croix. Comme le jour succède au jour, la peine succède à la peine.
Ah ! il est à plaindre celui qui souffre et qui n’a pas la foi !
Pour nous chrétiens, au sein de tant de tristesses, d’angoisses et de douleurs, d’où nous viendra le rayon béni qui éclaire les ombres de la pauvreté et les ténèbres de la souffrance ? Où puiserons-nous la force qui soutient la faiblesse, relève le cœur; l’espérance qui donne du courage et console en entr’ouvrant les radieuses perspectives de l’éternité ?
Le Rédempteur du monde voulut souffrir. Il s’est fait semblable à nous en tout, le péché excepté. Le ciel et la terre, stupéfaits, le virent épuisé, broyé. Et Jésus, accablé dans son âme et dans son corps, demandait à son Père d’éloigner de lui le calice d’amertume. La réponse de DIEU fut l’envoi de son ange. Un ange lui apparut, dit l’Évangéliste,  et le réconforta ( 1 ).
( 1 ) Luc, XXII, 43.
Les commentateurs reconnaissent ici l’archange saint Michel. Il convenait, disent-ils, que le Prince des anges rendît ce service à l’Homme-DIEU. Ce qu’il lui dit, saint Bonaventure l’a pieusement exprimé: « Nous avons supplié la divine Majesté d’éloigner de vous ce calice. Et le Père éternel a répondu: Jésus, mon Fils, sait que s’il veut le salut des âmes, il lui faut mourir pour elles. — Seigneur, que choisissez-vous donc ? Je veux le salut des âmes. Je préfère donc mourir. — Courage alors. Les œuvres du Très-Haut doivent être magnifiques et son courage invincible. Les douleurs passeront vite, et à leurs rigueurs succédera la gloire immortelle. Votre Père vous le dit par ma bouche ( 2 ). »
( 2 ) Médit., chap. LXXV.
Depuis cette grande scène, l’archange saint Michel a reçu un don spécial, le don de consoler. Il faut donc l’appeler aux heures troublées de la vie. Il descendra du ciel, ange secourable, comme il descendit apportant à Jésus-Christ défaillant, force, courage, résignation. Il nous dira comme au Sauveur qu’il nous est bon de souffrir, car la souffrance expie, sanctifie et fait acquérir des mérites. Il comptera nos soupirs, recevra nos larmes et les portera là-haut. Puis, de son doigt puissant il écartera le rideau du monde et du temps, et nous montrera cette patrie vers laquelle si péniblement nous nous acheminons, patrie où il n’y a ni pleurs, ni gémissements, ni mort, mais un jour sans ombre, un soleil sans déclin, un bonheur sans mélange.
Si cette vision ne nous guérit pas, du moins elle nous soutiendra, et nous attendrons, l’espérance au cœur, sinon le sourire aux lèvres, la réalisation des divines promesses.
Pratique. — Dans les peines de la vie, levons les yeux au ciel et appelons à notre secours l’ange des célestes consolations.
Histoire.
Quarante soldats de Sébaste avaient refusé de sacrifier aux idoles. Le gouverneur ordonne de les exposer durant la nuit sur un étang glacé. Là ils prient et demandent qu’entrés quarante dans l’arène, ils soient aussi quarante à cueillir la palme. Mais l’un d’eux perd courage et va se jeter dans le bain chaud  préparé tout à côté pour tenter ces généreux confesseurs de la foi. Hélas ! il y meurt aussitôt. Les autres restent plus résolus que jamais de mourir pour Jésus-Christ. Ils s’y exhortent mutuellement  lorsque, à la troisième heure de la nuit, une grande clarté paraît sur le lac, et des anges descendent du ciel avec des couronnes qu’ils posent sur la tête des héroïques martyrs. Un des gardes divinement inspiré, nous dit l’histoire, prit la place de celui qui avait failli.
Au témoignage de saint Éphrem, diacre de l’Église d’Édesse, c’est saint Michel qui vint consoler les quarante martyrs et adoucir  la rigueur de leurs tourments.
PRIÈRE
Ô saint Michel, ange consolateur des âmes affligées, accordez-nous dans nos épreuves votre puissante et efficace protection. Apprenez-nous à souffrir avec résignation et par amour pour DIEU. Faites descendre sur nous les grâces et les bénédictions du ciel, afin que nous supportions chrétiennement les peines et les douleurs de la vie et que nous méritions la récompense  promise par Jésus-Christ à tous ceux qui souffrent avec lui et pour lui. Ainsi soit-il.


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