Thursday 31 October 2013

1er novembre - LA FÊTE DE TOUS LES SAINTS -rappel-



NOVEMBRE Consacré aux âmes du purgatoire.

« les âmes des fidèles défunts sont soulagées  dans la Purgatoire par les prières et les aumônes des survivants ' Saint Augustin d'après 'calendrier perpétuel des saints Anges' D.F.T.
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-rappel de l'article du 1-11-2012-

1er novembre – FÊTE DE TOUS LES SAINTS.
            On rapporte au pape Boniface IV, qui vivait au commencement du septième siècle, la première origine de la fête de tous les Saints.
            Voici quelle en fut l’occasion : il y avait à Rome, un temple appelé le Panthéon, bâti par Auguste quelques années avant la naissance de Jésus-Christ. Cet édifice était regardé comme un chef-d’œuvre d’architecture, et son auteur l’avait rendu comme le centre de l’idolâtrie, en le consacrant à tous les dieux.
            Les empereurs romains, étant devenus chrétiens, portèrent des lois contre le culte des idoles et firent abattre leurs temples.
            On en épargna pourtant quelques uns, à cause de leur magnificence ; mais ils furent fermés : le Panthéon fut du nombre.
            On ne les regarda pendant longtemps que comme des monuments propres à orner les villes où ils étaient.
            Lorsque la religion chrétienne fut bien affermie, et que l’Église crut n’avoir plus rien à craindre de l’idolâtrie, elle ne fit point de difficulté d’ouvrir ces temples pour les purifier et les faire servir au culte du vrai DIEU.
            En 607, Boniface IV bénit le Panthéon, et le consacra à DIEU sous l’invocation de la sainte Vierge et de tous les martyrs.
            On ne peut pas dire que ce fût encore la fête de tous les Saints, puisqu’elle n’avait pour objet que la sainte Vierge et tous les Martyrs.
            Ce ne fut qu’en 837 que le pape Grégoire IV lui donna toute l’étendue qu’elle a aujourd’hui, en dédiant une chapelle, dans l’église de Saint-Pierre de Rome, en l’honneur de tous les Saints.
            Cette fête, bientôt après, passa en Allemagne. Louis le Débonnaire, à la prière du Pape et du consentement des évêques, en ordonna la célébration dans tous ses états, et la fixa au premier novembre.
            L’objet principal de cette fête est Jésus-Christ, le chef et le modèle de tous les Saints.
            Comme leur justice et leur sainteté ne sont qu’une émanation de la justice et de la sainteté souveraines, c’est à lui que se rapporte le culte que nous rendons à ceux qu’il a bien voulu sanctifier.
            La foi nous apprend qu’ils n’ont rien mérité pour eux qu’en vertu des mérites de Jésus-Christ ; et nous faisons profession de croire qu’ils ne peuvent rien pour nous que par Jésus-Christ ; mais nous savons que par lui ils sont très-puissants ; ayons donc recours à leur intercession et à leurs prières.
            L’Église a honoré les Saints dans tous les temps ; mais toujours elle a prétendu honorer Jésus-Christ même dans le culte qu’elle leur a rendu.
            On invoque les Saints, c’est-à-dire que les fidèles les prient d’être leurs intercesseurs auprès de DIEU.
            Se croyant indignes d’être écoutés dans leurs prières, les hommes ont recours à ceux dont ils savent combien le crédit est grand auprès du Seigneur.
            On honore les reliques des Saints, parce qu’on considère leurs corps comme ayant été les victimes de DIEU par le martyre ou par la pénitence.
            C’est dans le même esprit qu’on rend honneur à leurs images ; les fidèles ne croient pas qu’elles aient aucune vertu qui doive les faire révérer ; ils les regardent seulement  comme très-propres à faire penser plus souvent à ceux qu’elles représentent.
            C’est dans ce même esprit  que l’on visite leurs tombeaux et les lieux consacrés à DIEU sous leur nom.
            Le dessein de l’Église, en célébrant les fêtes des Saints, en honorant leurs reliques et leurs images, a toujours été d’honorer DIEU en eux, de les proposer aux chrétiens pour modèles, et de les porter à les imiter en leur faisant voir la grande récompense qui les attend, s’ils ont le bonheur de les suivre.
            En vain allèguerions-nous les obstacles que nous avons à surmonter ; les Saints se trouvaient dans les mêmes circonstances, et peut-être dans des circonstances plus délicates.
            Ils étaient pétris du même limon que nous : mais connaissant leur faiblesse mieux que nous ne connaissons la nôtre, ils évitaient tout ce qui était capable d’allumer le feu de leurs passions, ils fuyaient les occasions du péché ; ils s’établissaient de plus en plus dans la pratique de l’humilité ; ils puisaient sans cesse de nouvelles forces dans la fréquentation des Sacrements et dans l’exercice de la prière.
            C’était par la réunion de ces différents moyens qu’ils triomphaient d’eux-mêmes et des ennemis du dehors.
            Il ne tient qu’à nous de faire usage des mêmes secours.
            Le sang de Jésus-Christ fut versé pour nous comme pour eux.
            La grâce du Sauveur ne nous manque pas ; c’est nous qui lui manquons.
            Si les difficultés nous arrêtent, si les tentations nous effraient, si les ennemis se présentent sur la route, ne perdons point courage ; au contraire, redoublons d’ardeur, en nous écriant avec Josué :
Le Seigneur est avec nous, que pourrions-nous craindre ?
            Si le monde nous poursuit, souvenons-nous que les Saints l’ont combattu, et sont sortis victorieux de toutes ses attaques.
            Si nos passions sont violentes, Jésus-Christ nous a fourni des armes pour les soumettre.
            Si nous étions moins lâches, nous trouverions que les difficultés que nous alléguons ne sont qu’imaginaires ; nous ne redouterions plus les voies laborieuses de la pénitence, nous ne balancerions plus de faire ce que firent tant de Saints de l’un et l’autre sexe, des vierges délicates, des jeunes gens d’une faible complexion et élevés dans la mollesse, des princes, des rois ; nous nous écrierions souvent avec saint Augustin :
            « Pourquoi ne ferai-je pas ce que tels et telles ont eu la générosité de faire ? »
            Ces exemples sont bien propres à nous encourager, et à faire taire tous les prétextes.
            Il n’y a qu’un DIEU, qu’un Sauveur, qu’un Évangile, qu’un paradis.
            Il n’y a qu’une loi ; elle est invariable.
            C’est une erreur bien dangereuse que de s’imaginer que les chrétiens qui vivent dans le monde ne sont point tenus de tendre à la perfection, ou qu’ils peuvent se sauver en suivant une autre route que les saints.
PRATIQUES. — 1. Nous ne pouvons être sauvés que par Jésus-Christ. Adressons-nous donc à lui avec confiance, puisqu’il nous a promis que tout ce que nous demanderons en son nom nous sera accordé.
2. Les Saints ne peuvent que solliciter pour nous les grâces dont nous avons besoin. Ayons donc recours à leur intercession, afin qu’ils prient pour nous.
3. Le principal culte que nous devons rendre aux Saints, c’est d’imiter leurs vertus. Que cette fête nous y anime.
PRIÈRE. — C’est vous, Seigneur, qui faites les saints ; accordez-nous la grâce de les imiter, en nous donnant l’amour de votre sainte pauvreté, de la pénitence, et un désir sincère de pratiquer votre saint Évangile.
A.I.

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