Monday 28 October 2013

27 octobre – SAINTE ANASTASIE ET SAINT CYRILLE, MARTYRS ( IIIe SIÈCLE ) -rappel-

27 octobre – SAINTE ANASTASIE ET SAINT CYRILLE, MARTYRS ( IIIe SIÈCLE ) :
            
            Née à Rome de parents chrétiens et illustres par leur naissance, Anastasie pratiquait les vertus les plus héroïques et entre autres une charité admirable envers les pauvres, lorsque, à peine âgée de vingt ans, elle eut le malheur de perdre ses parents.
            Formée qu’elle avait été de bonne heure à l’école de Jésus-Christ, elle ne profita de sa liberté que pour s’unir plus étroitement à lui: elle entra dans une communauté de vierges chrétiennes qui édifiaient la ville de Rome.
            Son renoncement absolu au monde fit grand bruit dans cette ville.
            Mais voilà qu’au milieu de la paix et du bonheur qu’elle goûtait à l’ombre de cette sainte retraite, s’éleva tout à coup la persécution la plus violente contre les chrétiens, sous le règne et par l’ordre de Valérien.
            Anastasie fut la première des victimes qui furent frappées.
            Le préfet commença par l’enlever de la communauté et la faire amener devant son tribunal, où il essaya vainement de la faire apostasier.
            Il la fit alors fouetter jusqu’au sang, jeter en prison chargée de chaînes, disloquer par les plus horribles tortures; ordonna ensuite qu’on lui arrachât les ongles des pieds et des mains et qu’on lui cassât les dents à coups de marteau; ce qui fut exécuté; mais par un prodige surprenant, DIEU guérit subitement les plaies d’Anastasie, qui reparut dans toute son ancienne beauté devant ses bourreaux.
            Plus irrité que jamais, le préfet lui fit couper la langue, les mains, les pieds, et enfin la tête.
            Ainsi mourut cette illustre martyre, le 27 octobre 249.
            En même temps qu’elle fut mis à mort un pieux chrétien qui, au milieu des tourments qu’elle subissait, s’était empressé de lui offrir de l’eau pour la rafraîchir. C’est à cet acte de charité qu’il fut redevable de la palme du martyre.

PRATIQUES. — Interrogeons-nous à la vue d’une foi si forte et si constante. Aimons-nous Jésus-Christ ? Sommes-nous de vrais chrétiens ? Le martyre, il est vrai, est une grâce que DIEU donne en temps opportun; mais vivons-nous de manière à la mériter ? Selon la réponse de nos consciences, agissons.

PRIÈRE. — Seigneur, désormais je me consacre à votre service. Je suis chrétien; à ce titre, je vivrai des maximes de l’Évangile; je puiserai dans la prière et les sacrements la force qui me manque, et puis vous disposerez de moi selon votre bon plaisir.

A.I.

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