Thursday 26 December 2013

DE LA COMMUNION SPIRITUELLE.

DE LA COMMUNION SPIRITUELLE.

EXPLICATION DU SAINT SACRIFICE DE LA MESSE.
CHAPITRE XX.
LA SAINTE MESSE AUGMENTE EN NOUS LA DIVINE GRÂCE ET LA GLOIRE CÉLESTE.
§ 3. De la communion spirituelle.
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Après avoir déclaré que le désir de l’Église serait que tous les fidèles fassent la sainte communion à la Messe à laquelle ils assistent, le saint concile de Trente recommande instamment à ceux qui se reconnaissent indignes de la réception de l’Eucharistie, de faire au moins la communion spirituelle.
La communion spirituelle, c’est former un ardent désir de recevoir Jésus-Christ dans son cœur, au moment où le prêtre, par la communion, termine le sacrifice. Cette pratique ne nous serait pas à ce point recommandée, si elle n’était pas très profitable à nos âmes et un des principaux moyens d’augmenter en nous la grâce divine et la céleste gloire.
Lorsque Jésus-Christ était sur la terre, il a opéré beaucoup de guérisons par l’imposition des
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mains, mais à beaucoup aussi il a rendu la santé de loin, comme par exemple, à la fille de la Chananéenne et au serviteur du centurion. L’infinie générosité de Notre-Seigneur ne se borne pas aux âmes qui s’approchent dignement de son sacrement d’amour, elle s’étend aussi à celles qui ne peuvent le recevoir réellement. Ne dit-il pas:
« Je suis le pain de vie, celui qui vient à moi n’aura point faim, celui qui croit en moi n’aura jamais soif. ã »
ã Jean, c. VI, v. 35.
Aller à Jésus c’est croire en lui, espérer en lui et l’aimer. Quiconque va à lui de cette manière sera désaltéré et rassasié.
Jésus-Christ n’a pas attaché sa grâce à la sainte communion, de telle manière qu’il ne puisse l’accorder sans la réception du sacrement. Une communion spirituelle faite avec d’ardents désirs, produit en nous plus de grâce qu’une communion réelle faite sans ferveur. L’intensité de nos désirs est la mesure de la grâce qui nous vient par la communion spirituelle.
Comment faire pour bien communier spirituellement? Fornerus nous l’apprend:
« Tous ceux qui entendent la Messe dans les dispositions requises, sont nourris, d’une manière mystique, du corps de Jésus-Christ. La vertu de la sainte Messe est si grande qu’il suffit de s’unir d’intention au prêtre, pour participer avec lui au fruit du sacrifice. »
Cet enseignement est bien consolant pour ceux qui désirent faire la communion spirituelle et ne savent pas s’y prendre. Il suffit de dire: J’unis mon intention à celle du prêtre et je désire, en communiant avec lui, participer au saint sacrifice.
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« Quoique nos membres ne mangent pas, ajoute le même évêque d’Hébron, ils se nourrissent aussi bien que la bouche; de même les fidèles qui assistent à la Messe se nourrissent spirituellement par l'intermédiaire du prêtre, quoiqu'ils ne communient point: il convient que celui qui est en esprit avec le prêtre à la table du Seigneur, soit aussi nourri, en esprit, avec lui. Si les invités d’un roi ne sortent jamais affamés de la salle du festin, comment notre doux Sauveur laissera-t-il aller, sans les réconforter, ceux qui sont venus l’adorer à la Messe ?»


[ Maintenant je prie le lecteur d’interpréter comme il le faut la phrase qui vient, quand on lit: ‘La Messe est la grande cène du Seigneur’.

Il ne s’agit pas là d’une définition de la Messe.

Il me semble, lisons bien le contexte, puisque nous sommes dans un chapitre qui traite de communion réelle et de communion spirituelle qu’il faut entendre par là ‘C’est au cours de la messe - réactualisation mystique du mystère du Calvaire- que Jésus nous convie à tous aller à la sainte table comme à un grand banquet pour le manger. Pendant la Messe, en effet, après le sacrifice mystique, Jésus nous appelle tous à Le manger. Il ne faut pas l’interpréter autrement.
Voici maintenant une définition de la Messe que j’ai reçue du Saint-Esprit, le lundi 5 mai 1975, à 7 heures du matin, à Nice.
DÉFINITION DE LA MESSE
« La Messe c’est la ré-actualisation mystique du Mystère central de notre religion, le Saint-Sacrifice du Calvaire, pour que nous nous en appliquions les mérites. » Et maintenant continuons la suite du § 3. – De la communion spirituelle. n.d.d. ]


« La Messe est la grande cène du Seigneur, chacun y reçoit sa part, à moins qu’il ne ferme obstinément la bouche de son âme, devant la main de Jésus qui lui offre son corps en nourriture. »
Surius rapporte un fait qui appuie fort bien notre doctrine.
Bertrande Carmara était une femme vraiment chrétienne et de parfait exemple. Un jour de fête, disposée à s’approcher de la sainte Table, elle remarqua que le célébrant ne consacrait point d’hosties pour les distribuer aux fidèles. Malgré sa peine très vive, Bertrande continua à suivre attentivement la sainte Messe. Mais voici qu’à la communion elle vit un ange qui prit dans ses mains, sur l’autel, une parcelle de la sainte Hostie et la lui apporta pour la communier. Son âme fut comblée de joie dans cette visite miraculeuse de son DIEU. Cependant le prêtre constatait la disparition d’une parcelle et la cherchait en vain dans tous les sens. Il ne put trouver de repos que lorsque Bertrande lui eut appris l’incident merveilleux survenu en sa faveur.
p. 216
La communion spirituelle est donc sainte et salutaire. L’Église l’enseigne expressément:
« Ceux qui par le désir mangent de ce pain céleste placé devant eux, en sentent le fruit et l’utilité, en vertu de cette foi vive que la charité rend féconde. »
Ainsi ne vous croyez pas privée de tout bien, ô âme pieuse, si quelque fois vous ne pouvez participer sacramentellement au corps et au sang de Jésus-Christ. Enflammez plutôt votre désir et allez à Jésus en esprit, il vous rassasiera et vous ouvrira les trésors de son Sacré-Cœur.

suite: CHAPITRE XXI
LA SAINTE MESSE EST L’ESPÉRANCE ASSURÉE DES MOURANTS.



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