Sunday 12 June 2016

PENTECÔTE ( 4e Dim. ap. la ) PARTIES MOBILES Messe du Graduel à la fin.

PENTECÔTE ( 4e Dim. ap. la ) PARTIES MOBILES Messe du Graduel à la fin. GRADUEL. — PS. LXXVIII. Pardonnez nos péchés, Seigneur, de peur que les nations ne disent: où est leur Dieu ? V/. Aidez-nous, ô Dieu notre Sauveur ! et, pour la gloire de votre Nom, Seigneur, délivrez-nous. Alléluia, alléluia. V/. O Dieu, qui êtes assis sur votre trône et qui jugez selon la justice, soyez le refuge des pauvres dans la tribulation. Alléluia. ÉVANGILE. — Saint Luc, V, 1-11. La Pêche miraculeuse. EN ce temps-là, un jour que poussé par la foule qui voulait entendre la parole de Dieu, Jésus se tenait sur le bord du lac de Génésareth, Il vit deux barques arrêtées près du rivage; les pêcheurs étaient descendus et lavaient leurs filets. Il monta alors dans l'une de ces barques, qui appartenait à Simon, et le pria de s'éloigner un peu de la terre; puis s'étant assis, Il enseigna les foules de dessus la barque. Lorsqu'Il eut cessé de parler, Il dit à Simon: Pousse au large, et jette tes filets pour pêcher. Simon lui répondit: Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais sur votre Parole, je jetterai le filet. Quand ils l'eurent fait, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait. Ils firent signe à leurs compagnons, qui étaient dans l'autre barque, de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, au point qu'elles étaient presque submergées. À cette vue, Simon Pierre tomba aux pieds p. 947 de Jésus, en disant: Seigneur, retirez-vous de moi, parce que je suis un homme pécheur. L'épouvante l'avait en effet saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche des poissons qu'ils venaient de faire; il en était de même pour Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient compagnons de Simon. Alors Jésus dit à Simon: Ne crains point; désormais ce sont des hommes que tu prendras. Ils ramenèrent alors les barques à terre, quittèrent tout et Le suivirent. — Credo. Explication. — « Si nous voulons considérer avec attention toutes les circonstances de la pêche miraculeuse des Apôtres, nous verrons toute l'histoire de l'Église, figurée avec les traits les plus frappants. Il y entre des esprits inquiets et impatients; ils ne peuvent se donner des bornes, ni renfermer leur esprit dans l'obéissance: leur filet se rompait. La curiosité les agite, l'inquiétude les pousse, l'orgueil les emporte; ils rompent les rets, ils échappent, ils font des schismes et des hérésies: ils s'égarent dans des questions infinies, ils se perdent dans l'abîme des opinions humaines ... Pour nous, demeurons dans l'Église heureusement captivés dans ses liens. Il y en demeure de mauvais, mais il n'en sort aucun des bons. Laissons-nous prendre; et tant de fois pris par les vanités, laissons-nous prendre une fois à ces pécheurs d'hommes et aux filets de l'Évangile , qui ne tuent point ce qu'ils prennent, mais qui le conservent; qui font passer à la lumière ceux qu'ils tirent du fond de l'abîme, et transportent de la terre au Ciel ceux qui s'agitent dans cette fange. Laissons-nous tirer de cette mer, dont la face est toujours changeante, qui cède à tout vent, et qui est toujours agitée de quelque tempête ... Ces ondes impétueuses qui se roulent les unes contre les autres, qui s'entrechoquent avec grand éclat, et s'effacent mutuellement, sont une vive image du monde et des passions qui causent toutes les agitations de la vie humaine, où les hommes comme des poissons se dévorent mutuellement ... Il vaut donc beaucoup mieux être enfermés dans ces rets qui nous conduisent au rivage, que de nager et de se perdre dans une eau si vaste, en se flattant d'une p. 948 fausse image de liberté. La parole est le rets qui prend les âmes. Mais on travaille vainement si Jésus-Christ ne parle pas: sur Votre parole, Seigneur, je jetterai le filet. C'est ce qui donne l'efficace. Persévérez dans ces bienheureux filets qui vous ont mis à couvert des périls de cette mer orageuse, et gardez-vous d'imiter ceux qui, par les différentes ouvertures qu'ils ont cherché dans leur inquiétude à faire aux rets salutaires qui les enserraient, n'ont travaillé qu'à se procurer une liberté plus déplorable que le plus honteux esclavage. » ( Bossuet ). OFFERTOIRE. — Ps. 12. Donnez la Lumière à mes yeux, afin que je ne m'endorme pas dans la mort; afin que mon ennemi ne dise pas: je l'ai vaincu. SECRÈTE I. — Nous Vous en supplions, Seigneur, laissez-vous apaiser en recevant nos offrandes, et dans votre Bonté, ramenez nos volontés, même rebelles, à se soumettre à Vous. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ. SECRÈTE II. — Exaucez-nous, ô Dieu, notre Sauveur, et par la vertu de ce Sacrement, protégez-nous contre tous les ennemis de l'âme et du corps, en nous accordant votre grâce en cette vie, et votre gloire en l'autre. ( Par Notre-Seigneur Jésus-Christ ) SECRÈTE III. — Laissez- vous fléchir, nous vous en prions, Seigneur, par l'offrande de ces dons, et dirigez sous votre continuelle protection votre serviteur Paul VI ( toujours vivant, seul et unique successeur légitime de Saint Pierre à l'exclusion de tout autre ), que vous avez voulu mettre comme pasteur à la tête de votre Église. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ. PRÉFACE DE LA TRINITÉ, p. 599 Oui, c'est une chose digne et juste, équitable et salutaire, de Vous rendre grâces en tous temps et en tous lieux, Seigneur Saint, Père Tout-Puissant, Dieu Éternel, qui, avec votre Fils Unique et le Saint-Esprit, êtes un seul Seigneur; non dans l'Unité d'une seule Personne, mais dans la Trinité d'une seule substance. Car, ce que nous croyons sur ce que Vous avez révélé, au sujet de votre Gloire, nous le croyons aussi, sans aucune différence, de votre Fils et du Saint-Esprit: en sorte que, confessant une Véritable et Éternelle Divinité, nous adorons la Propriété dans les Personnes, l'Unité dans l'essence et l'Égalité dans la Majesté. C'est Elle que louent les Anges et les Archanges, les Chérubins p. 600 et les Séraphins, qui ne cessent de s'écrier d'une seule voix. COMMUNION. — Le Seigneur est mon ferme appui, mon refuge et mon libérateur, mon Dieu et mon aide. POSTCOMMUNION I. — Seigneur, que ces Mystères, auxquels nous venons de participer, nous purifient, et que leur vertu nous protège. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ. POSTCOMMUNION II. — Que l'oblation de ce divin sacrement nous purifie et nous protège, nous vous en prions, Seigneur; et que, par l'intercession de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu, du bienheureux Joseph, de vos bienheureux Apôtres Pierre et Paul, du bienheureux N., et de tous les Saints, elle soit pour nous l'expiation de tous nos péchés, et la délivrance de toute adversité. ( Par le même Notre-Seigneur Jésus-Christ ) POSTCOMMUNION III. — Que la réception de ce divin sacrement nous protège, nous vous en prions, Seigneur; qu'elle conserve aussi et fortifie à jamais, avec le troupeau qui lui est confié, votre serviteur Paul VI ( toujours vivant, seul et unique successeur légitime de Saint Pierre à l'exclusion de tout autre ), que vous avez voulu mettre comme pasteur à la tête de votre Église. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ. À Magnificat. Saint Luc V. Ant: Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre; mais sur votre Parole, je jetterai le filet.

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